Son origine
Le Cercle Magique de Seine et Marne qui s’appelait à l’origine Cercle Magique Seine et Marnais a été fondé en 1982 par Christian Guignet, Robert Fouquet, Guy Marc Petit et René Clevenot.
Bernard Gomet, Meldini, Sylvain Naudet, Didier Bernard, Philippe Stranart, Jean-Pierre Domerc, Jean Marie Lauret, Roger Dumontet, Pierre Fontaine et Maxo les ont rejoints.
Les réunions se déroulaient une fois par mois au Foyer rural de Chaumes en Brie puis au château de Bois la Croix à Pontault-Combault avant de s’installer à la résidence Le Parc toujours à Pontault-Combault.
Le Cercle Magique de Seine et Marne a fait partie de l’AFAP et est aujourd’hui adhérent à la Fédération Française des Artistes Prestidigitateurs (FFAP).
Ses présidents
Huit présidents se sont succédés depuis 1982
- Christian Guignet de 1982 à 1984
- Jean Claude Guedeu de 1985 à 1986
- Sylvain Naudet de 1987 à 1999
- Franck Martial de 09/1999 à 09/2001
- Patrick Clisson de 09/2001 à 09/2005
- Thierry Schanen de 09/2005 à 09/2011
- Stephane Gomez de 09/2011 à 09/2015
- Frédéric Hébrard à partir de 09/2015
Le CMS : anniversaires, galas et sorties
Le Cercle Magique de Seine et Marne a fêté :
- ses 10 ans à Avon avec une conférence de Pierre Barclay et un gala avec Layosch et Daniel, Jo Patrick (les Farylandes), Arno et Wolko (père de Caroline Marx)
- ses 20 ans à Pontault-Combault avec une conférence de Pierre Edernac, un gala présenté par Sylvain Mirouf avec Pierre Edernac, Norbert Ferré, Philippe Bonneman, Marc Antoine et Théo Dary.
- ses 30 ans à Othis avec une conférence d’Ali Nouira et un gala
- ses 35 ans à La Queue en Brie
- ses 40 ans à Othis avec Luc Apers
Depuis 1987, le CMS organise un grand gala d’abord à la salle du C.N.R.O. puis à la salle Jacques Brel de Pontault-Combault.
Le public a pu apprécier le talent de nos invités :
Bernard Bilis, Krissmann, Gilles Arthur, Mac Finck, Pat Gueller, Mimosa, Christophe Rossignol, Layosh & Daniel, Pierre Jacques, Arno, Wolko, Patrick Pleskoff, Miura, Pierre Switon, Didier Ladane, Renato, Jean-Jacques Sanvert, Gaëtan Bloom, Vic Neldo, Tabary, Kevin Alan, Joo Patrick, Théo Dari, Philippe Bonnemann, Pierre Edernac, les Black Fingers, Norbert Ferré, Peter Din, Benoît Rosemond, Arthur Tivoli, Jordan Gomez, Cylios, Fabien Soudière, Jean-Philippe Loupi, Jo Maldera, Bernard Gil, Yann Frisch, Joël & Jill, Joël Hennessy, Fred, Dragonfly, Philippe Wells, Tim Silver, Stellina & Nyko Kenjys, Sylvin, Zigor & Gus, Maxime Minerbe, Boris Wild, Gilles Weiss, Caroline Marx, Marc Antoine …
Le club a organisé des sorties au cabaret le Milliardaire, sur la péniche Métamorphosis de Jean Madd, au Double Fond chez Dominique Duvivier et même au plus Grand Cabaret du Monde de Patrick Sébastien.
Le club a participé aux deux premiers Mandrake d’Or avec Gilles Arthur et ses deux premières méga illusions (la lévitation de la façade de l’hôtel de Ville de Gagny en 1990 et la disparition du camion de pompiers en 1991).
Louise Delcaux « la femme sans tête » est un entresort construit par Bernard Gomet et Didier Bernard.
Histoire de Louise Delcaux, la « Femme sans tête »
En 1992, le Cercle Magique Seine & Marnais qui, pour des raisons bêtement administratives, deviendra par la suite le Cercle Magique de Seine & Marne, décide de réaliser un entresors qui sera présenté lors du Gala du 10ème anniversaire à la Maison dans la Vallée d’Avon (77).
C’est finalement dans un ancien Payot que Bernard, nôtre inoxydable trésorier, trouve l’inspiration en voyant un croquis d’une ancienne version de Femme sans tête ; il décide de la réaliser et de la baptiser Louise Delcaux ! Pourquoi Louise ? Pourquoi pas ! Mais Delcaux, ça coule de source, il suffit de voir les photos.
Passons sur la période prise de tête de l’auteur… Bref le 22 mai 1992, le public découvrait avec stupeur cette magnifique attraction pseudoscientificomagique présentée avec brio par les inséparables Bernard(s), l’un en aboyeur de foire, l’autre en scientifique déjanté et spécialiste de la réimplantation d’organes, sans oublier bien sûr Louise Delcaux remarquablement incarnée par Sandrine.
Depuis, cette remarquable attraction devenue une des références du CMS, se retrouve dans différentes manifestations où elle suscite toujours beaucoup d’intérêt et où quelquefois elle nous vaut une franche rigolade comme à Provins lors des journées 1900 : Après une des présentations, deux femmes demandent à nous voir pour exprimer leur inquiétude et leur tristesse sur le sort épouvantable de cette pauvre femme sans tête que nous prétendons exhiber dans le monde entier comme un phénomène de foire, elles nous disent qu’elles sont religieuses et qu’il n’est pas humain de faire souffrir une créature de Dieu de cette manière. Nous devons leur expliquer que nous sommes de simples illusionnistes et non des montreurs de monstres. Elles ont paru rassurées et ont pu regagner leur couvent en toute quiétude. Une autre fois dans le centre de la France, nous avions ajouté un pompier en uniforme pour faire plus vrai, bien nous en a pris, une dame, en voyant le corps de sa fille (qui remplaçait Sandrine au pied levé), est carrément tombée dans les pommes !
Depuis sa « naissance » Louise se porte bien elle rêve de se produire encore, pour la plus grande joie de tous.
Qui est réellement Louise Delcaux ?
Nom de jeune fille : Louise Linauthe Née le 18/11/1950 à Senlis
Quand elle épouse Marcel Delcaux le 9 juin 1969, elle est étudiante en médecine à l’université Paris II. Ce dernier trouve accidentellement la mort en 1973. Travaillant dans le service recherche du Centre Médical Scientifique, elle se lance à corps perdu dans la réalisation du système de Maintien en Survie Artificielle (MSA).
Elle mène ses expériences sur des condamnés à mort guillotinés consentants. Ces travaux provoquent d’ailleurs de nombreuses et vives controverses. Son meilleur résultat est obtenu en 1978 sur un homme qui survivra 2 mois dans de parfaites conditions. Malheureusement, cette expérience ayant nécessité un taux très élevé de radiations gamma, elle se trouve atteinte d’une dégénérescence progressive du cerveau. Selon ses dernières volontés, son corps est placé en MSA en janvier 1979. Depuis, Louise Delcaux est toujours « vivante » sous le nom de la Femme sans Tête. Le ministère de la santé, ayant fait arrêter les recherches sur le MSA, le service chirurgical de l’hôpital Saint Vincent de Paul prête la Femme sans Tête afin de recueillir des fonds nécessaires à sa survie. Une association est créée en 1980 par le professeur Bernard Didier, il s’agit du Comité pour le Maintien en Survie, son but est de promouvoir les travaux de Louise Delcaux afin de débloquer les nouveaux budgets nécessaire à la continuation de son œuvre. Vous pouvez constater que les résultats obtenus sont stupéfiants, Louise Delcaux semble avoir gardé quelques facultés cognitives, et son corps ne présente aucun signe de vieillissement depuis sa mise en MSA. Il est donc plus qu’important d’obtenir les moyens de pouvoir étudier correctement ces phénomènes extraordinaires.